Un escargot à Manhattan

2019

2019 était une sacrée année ! On a quand même réussi à :

  • se marier à Kyoto ;
  • faire une visite de New York University pendant 3 mois, fort épanouissante ;
  • décrocher un poste de chargé de recherches à Inria ;
  • voir Hamilton deux fois à Broadway, une merveille sur la fondation des États-Unis1 ;
  • visiter la forêt de Princesse Mononoké (Yakushima) par beau temps ;
  • faire une présentation au format PPT (bientôt sur YouTube).

Je suis désolé de mettre tout ça dans la même énumération (申し訳ございません) mais :

  • voir Hamilton deux fois ça peut être moins probable que décrocher un poste permanent ;
  • et faire une présentation au format PPT, je crains que ça m’ait pris plus de temps que remplir le dossier de candidature Inria (que je partage volontiers sur demande, j’écrirai un post un jour™).

En attendant, si vous cherchez un poste en informatique en France, suivez les conseils d’a3nm.

And now for something completely different

J’ai passé beaucoup de temps à concocter une vidéo dont je souhaitais qu’elle soit navigable sur une page Web de façon adaptative (c’est un sujet de recherche à lui seul, voir par ex. GPAC) ; je souhaitais aussi pouvoir sauter à un temps précis de la vidéo en un clic, mais ça c’est beaucoup plus facile.

Sur conseil de Laurent, et de cet article qui décrit DASH: Dynamic Adaptive Streaming over HTTP, j’ai opté pour le lecteur Shaka.

Long story short, j’avais un Blu-ray de 19 Go, dont j’ai d’abord encodé une version de 2 Go avec ffmpeg, en “visually lossless” (CRF = 18). Mais j’avais 29.97 frames par seconde et un bitrate de 4000 kbps, donc mon navigateur faisait la fine bouche, donc j’ai finalement opté pour une qualité moindre (CRF = 23).

Pour le protocole DASH il faut créer un manifeste qui décrit au format XML les morceaux de séquence de la vidéo. Pour cela, MP4Box est très simple d’utilisation, et fait partie du projet open source GPAC.

GPAC (attention super acronyme récursif : GPAC Project on Advanced Content) a commencé comme une start-up à New York et est à présent un projet de l’ENST :

Évidemment lorsqu’on encode des vidéos il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte, donc je vous invite à consulter :

À part ça, vous pouvez consulter ce que j’ai écrit sur mon année 2014 (plus épais, mais la marge de manœuvre est bien trop petite pour contenir 2019). Bonne année 2020 !

  1. Un immense merci à mon cousin Thibault pour ses conseils extrêmement avisés et documentés !