J’ai fini aujourd’hui Steins;Gate, un anime de science-fiction palpitant ayant fait parler de lui récemment : au 22 février 2012, la série se classe troisième du top myAnimeList avec un score moyen de 9,15 / 10.
La variété des personnages permet de mélanger les genres afin que l’anime plaise un peu à tout le monde. Au casting :
- un savant fou ;
- une fille naturellement moe ;
- une génie tsundere geek qui ne s’assume pas1;
- un geek pervers ;
- une femme légume ;
- un travesti ;
- une japanese idol ;
- un garçon manqué.
Ça pourrait faire fouillis, mais ce n’est pas le cas.
On ne comprend rien au premier épisode, ensuite l’aspect gris de l’anime peut paraître oppressant mais dès l’épisode 6, on découvre ce qui va constituer tout le reste du récit. C’est à partir d’une scène de cet épisode que j’ai su que je ne pourrais pas en décrocher : la première apparition d’un certain thème musical de l’OST, que l’on retrouve ensuite décliné de multiples façons2. Mettre une telle musique pour une telle scène, c’est du jamais vu, et ça donne un effet saisissant.
Là où certaines œuvres audiovisuelles se servent de la science uniquement comme prétexte3, Steins;Gate conserve sa cohérence tout le long de la série, et explique les différents phénomènes à merveille (au moyen de schémas en cyan sur noir au début de la série).
Certaines scènes font penser à Doctor Who, Retour vers le futur, Source Code, Total Recall, La Traversée du temps, à croire qu’ils aient pris le meilleur de chacun pour faire THE BEST ANIME EVER.
Ah, et l’opening déchire4.
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La femme parfaite, en somme. ↩
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D’ailleurs, je me suis demandé si quelqu’un l’avait transcrite ; c’est le cas. La partition comporte quelques erreurs, mais on va arranger ça :) ↩
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Comme Noein, que je recommande toutefois pour sa musique et la voix de l’héroïne, malgré le style de dessin. ↩
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J’ai mis un temps fou à trouver une version réellement de bonne qualité, parce qu’il est difficile de faire la différence quand c’est volontairement pixellisé… ↩